Bien que son bec massif soit le casse-noix par excellence, le Gros-bec errant passe d'un régime de graines à un régime d'insectes, comme la tordeuse des bourgeons de l'épinette, au printemps. On pense que la nourriture est le facteur déterminant des déplacements hivernaux de cette espèce qu'on peut trouver beaucoup plus au sud certaines années.
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Le Gros-bec errant est un oiseau très répandu dans les forêts du nord canadien. Il y en a environ 2 millions au Canada, ce qui représente un peu plus de la moitié de la population mondiale et implique un degré élevé de responsabilité canadienne. Certaines années, jusqu'à 600 000 individus supplémentaires migrent vers ou à travers le Canada depuis l'Alaska. Le Relevé des oiseaux nicheurs et le Recensement des oiseaux de Noël s'accordent à dire que la population a considérablement diminué depuis 1970. La confiance dans ce statut est très élevée en raison de la cohérence des tendances de ces deux sources. Le Gros-bec errant a été désigné comme préoccupante par le Comité sur la situation des espèces en péril au Canada (COSEPAC, 2016) et en vertu de la Loi sur les espèces en péril en raison de cette baisse drastique, et se trouve en dessous de son objectif de population.
Le Relevé des oiseaux nicheurs (BBS) et le Recensement des oiseaux de Noël (RON) fournissent tous deux des informations sur le Gros-bec errant. Le BBS est considéré comme plus fiable parce qu'il a une approche plus systématique et une meilleure précision. Le BBS montre que la population a fluctué autour d'un niveau relativement stable du début des années 1970 au milieu des années 1990, puis s'est effondrée au cours de la décennie suivante et est restée faible depuis. Elle se situe actuellement seulement à environ 17 % de son niveau des années 1970. Le RON montre une perte encore plus importante de 94 % depuis 1970, mais avec une baisse plus régulière sur l'ensemble de la période. Le BBS montre également des variations régionales, avec peu de changement dans le sud de la Colombie-Britannique et le nord des Prairies, mais des pertes extrêmes de 97 % dans les parties centrales de l'Ontario et du Québec, ainsi que dans les Maritimes.
L'objectif pour le Gros-bec errant est d'augmenter la population jusqu'à ce qu'elle atteigne le niveau qu'elle avait au début des années 1970, d'après le Relevé des oiseaux nicheurs. Les données montrent que le Gros-bec errant est bien en dessous de son objectif, bien que sa population ait connu une hausse au cours de la dernière décennie. Toutefois, en raison de la gravité de la baisse de population depuis le début des années 1970, il n'est pas réaliste de penser que l'objectif sera atteint d'ici à 2050. Sur la base de l'analyse de la perte historique de population et des taux de croissance potentiels, l'objectif provisoire est d'atteindre 35 % de l'objectif d'ici à 2050. La réalisation de cet objectif et à terme de l'objectif national nécessitera des mesures de conservation ambitieuses. Cet objectif est plus élevé que l'objectif établi dans le plan de gestion du Gros-bec errant en vertu de la Loi sur les espèces en péril, qui prévoit que la tendance de la population sur 30 ans soit stabilisée d'ici 2036 et au moins maintenue à cette échelle par la suite (ECCC, 2022).
Désignation | Région géographique | Statut | CITATION |
---|---|---|---|
COSEPAC | Canada | Préoccupante | |
Espèces sauvages | Canada | Apparemment en sécurité | |
UICN | Global | Vulnérable | |
Loi sur les espèces en péril | Canada | Espèce préoccupante | |
Partenaires d’envol | Hémisphère occidental | Liste de surveillance – orange |
- COSEPAC. 2016a. Évaluation et Rapport de situation du COSEPAC sur le Gros-bec errant (Coccothraustes vespertinus) au Canada. Comité sur la situation des espèces en péril au Canada. Ottawa. x + 77 p. https://faune-especes.canada.ca/registre-especes-peril/document/default_f.cfm?documentID=3190.
- Environnement et Changement climatique Canada (ECCC). 2022c. Plan de gestion du Gros-bec errant (Coccothraustes vespertinus) au Canada. Série de Plans de gestion de la Loi sur les espèces en péril. Environnement et Changement climatique Canada, Ottawa. v + 50 p. https://wildlife-species.az.ec.gc.ca/species-risk-registry/virtual_sara/files//plans/mp_evening_grosbeak_f_final.pdf.
Bien que son bec massif soit le casse-noix par excellence, le Gros-bec errant passe d'un régime de graines à un régime d'insectes, comme la tordeuse des bourgeons de l'épinette, au printemps. On pense que la nourriture est le facteur déterminant des déplacements hivernaux de cette espèce qu'on peut trouver beaucoup plus au sud certaines années.
Le Gros-bec errant est observé toute l'année au Canada, les observations les plus faibles ayant lieu durant l'été, ce qui reflète probablement les habitudes et l'habitat discrets de cet oiseau durant la période de reproduction.
La période de nidification débute à la fin mai et se termine entre la mi-août et la fin août, selon la région. Avant ou après cette période, la probabilité de présence d'un nid actif est plus faible.