L'Océanite cul-blanc passe la plus grande partie de l'année en mer, ne revenant sur terre que pour se reproduire dans les colonies de nidification des îles. Il cache son œuf unique dans une crevasse ou un terrier, et ne se déplace que la nuit vers et depuis le nid pour éviter la détection par les prédateurs.

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Il existe deux populations d'Océanite cul-blanc en Amérique du Nord, le long des côtes Pacifique et Atlantique. La partie canadienne de la population du Pacifique compte environ un million d'individus qui se reproduisent sur de petites îles au large de la Colombie-Britannique. Cette population fait l'objet d'un suivi insuffisant et son manque de données. En revanche, la population de l'Atlantique, qui compte environ 5,3 millions d'individus, a fait l'objet d'une surveillance étroite, le Programme de suivi des colonies d'oiseaux marins permettant de conclure avec une grande certitude à une diminution importante depuis 1982. Cette population canadienne représente 91 % de la population totale de l'Atlantique Nord, et donc une responsabilité canadienne très élevée. La population de l'Atlantique est désignée comme menacée par le Comité sur la situation des espèces péril au Canada (COSEPAC, 2020), et se trouve en dessous de son objectif.






L'évaluation de la population de cette espèce est difficile. La plus grande colonie de nidification connue au monde se trouve sur l'île de Baccalieu, au large de la côte est de Terre-Neuve. Une analyse récente des données du Programme de suivi des colonies d'oiseaux marins à Baccalieu et dans d'autres colonies du Canada atlantique a montré une diminution importante de 51 % depuis 1984, la majeure partie de la baisse s'étant produite entre 1990 et 2010. La confiance est élevée car la couverture est bonne, la précision de la tendance est élevée et l'effort d'enquête est spécifiquement ciblé sur la population. La population du Canada atlantique est environ cinq fois plus importante que celle du Pacifique, de sorte que la population nationale a probablement subi au moins une diminution modérée, mais en raison du manque de surveillance dans le Pacifique, la confiance dans l'état de la population n'est que modérée.
L'objectif de la population d'Océanite cul-blanc dans l'Atlantique est d'augmenter jusqu'à son niveau du milieu des années 1980, d'après le programme de suivi des colonies d'oiseaux marins. Les tendances montrent que la population est actuellement en dessous de son objectif, mais reste relativement stable au cours de la dernière décennie. L'analyse des tendances récentes et des taux de croissance potentiels suggère que l'Océanite cul-blanc pourrait atteindre son objectif de population d'ici 2050, mais seulement si des mesures de conservation sont prises à temps.
Désignation | Région géographique | Statut | CITATION | Sous-population |
---|---|---|---|---|
COSEPAC | Canada | Menacée | Atlantic population | |
UICN | Global | Vulnérable | ||
Espèces sauvages | Canada | Apparemment en sécurité |
- COSEPAC. 2020c. Évaluation et rapport de situation du COSEPAC sur l’Océanite cul‑blanc Oceanodroma leucorhoa population de l’Atlantique au Canada 2020. https://www.canada.ca/fr/environnement-changement-climatique/services/registre-public-especes-peril/evaluations-rapports-situations-cosepac/oceanite-cul-blanc-2020.html.

L'Océanite cul-blanc passe la plus grande partie de l'année en mer, ne revenant sur terre que pour se reproduire dans les colonies de nidification des îles. Il cache son œuf unique dans une crevasse ou un terrier, et ne se déplace que la nuit vers et depuis le nid pour éviter la détection par les prédateurs.
L'Océanite cul-blanc est observé de mai à novembre au Canada, avec beaucoup moins d'observations durant l'hiver lorsque les oiseaux sont en mer.



