La Barge hudsonienne utilise son long bec pour chercher des invertébrés cachés profondément dans la boue. C'est un migrateur longue distance accompli, qui vole généralement entre le Nord du Canada et la Terre de Feu dans le sud de l'Amérique du Sud, avec seulement quelques arrêts en cours de route.


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La Barge hudsonienne se reproduit dans deux régions du Canada, soit dans l'ouest du Bas-Arctique et le long des côtes de la Baie d'Hudson et de la Baie James. Pendant la migration, une troisième population nicheuse de l'ouest de l'Alaska passe par le Canada. Elle migre sur de longue distance et passe l'hiver le long des côtes d'Amérique du Sud. Environ 41 000 individus se reproduisent au Canada, ce qui représente 53 % de la population mondiale et implique un degré élevé de responsabilité pour le Canada. Les autres individus se reproduisent en Alaska et migrent à travers le Canada, ce qui porte la responsabilité du Canada à un niveau très élevé. La population a connu une diminution importante par rapport à 1970, bien que la confiance dans cette estimation soit faible parce que seule une petite proportion de la population est échantillonnée et que la précision de la tendance est jugée modérée. L'espèce a été évaluée comme étant menacée par le Comité sur la situation des espèces en péril au Canada en 2019 (COSEPAC, 2019) et il est envisagé de l'inscrire à la liste de la Loi sur les espèces en péril. La population nationale de Barge hudsonienne est en dessous de son objectif.





La seule source d'information à long terme sur l'état de la population de Barge hudsonienne est le Programme de surveillance régionale et internationale de la migration des oiseaux de rivage (PRISM). Comme les estimations annuelles peuvent être affectées par des changements dans la période d'escale et que la couverture de l'aire de répartition est jugée faible, la fiabilité globale du PRISM est considérée comme faible. Les données indiquent tout de même une diminution progressive très importante de l'abondance, à un niveau inférieur de 94% à celui du début des années 1980.
L'objectif pour la Barge hudsonienne est d'augmenter sa population jusqu'au niveau qu'elle avait au début des années 1970, selon les données du Programme de surveillance régionale et internationale de la migration des oiseaux de rivage (PRISM). Les données sur les tendances montrent que la Barge hudsonienne est bien en dessous de son objectif et qu'un déclin marqué est en cours. La tendance devra se stabiliser avant que la population puisse commencer à se redresser, et il n'est pas réaliste que l'objectif soit atteint d'ici 2050. Sur la base de l'analyse de la perte historique de population et des taux de croissance potentiels, l'objectif provisoire est d'atteindre 25 % de l'objectif d'ici 2050. La réalisation de cet objectif et, à terme, de l'objectif national pour cette espèce nécessitera des mesures de conservation ambitieuses et durables.
Désignation | Région géographique | Statut | CITATION |
---|---|---|---|
COSEPAC | Canada | Menacée | |
UICN | Global | Préoccupation mineure | |
Partenaires d’envol | Hémisphère occidental | Liste de surveillance – rouge | |
Espèces sauvages | Canada | Vulnérable |
- COSEPAC. 2019a. Évaluation et Rapport de situation du COSEPAC sur la barge hudsonienne (Limosa haemastica) au Canada 2019. https://www.canada.ca/fr/environnement-changement-climatique/services/registre-public-especes-peril/evaluations-rapports-situations-cosepac/barge-hudsonienne-2019.html.



La Barge hudsonienne utilise son long bec pour chercher des invertébrés cachés profondément dans la boue. C'est un migrateur longue distance accompli, qui vole généralement entre le Nord du Canada et la Terre de Feu dans le sud de l'Amérique du Sud, avec seulement quelques arrêts en cours de route.
La Barge hudsonienne est principalement observée entre avril et novembre au Canada, le taux d'observation le plus élevé étant atteint lors de sa migration post-nuptiale à la fin de l'été et à l'automne.
La période de nidification commence entre la fin mai et le début juin et se termine à la mi-juillet, selon la région. Avant ou après cette période, la probabilité de présence d'un nid actif est plus faible.





