En observant l'acrobatique Hirondelle de rivage en vol, on ne devinerait jamais qu'il s'agit d'un spécialiste du creusement de terriers. Les mâles utilisent leurs petites pattes et leur bec pour creuser des terriers dans les bancs de sable verticaux dans lesquels les femelles construisent leur nid. Dans les régions où l'habitat de nidification est favorable, certaines colonies peuvent compter des milliers d'individus.


Modifier la qualité des médias
Modifier la qualité de l'image pour réduire le temps de chargement des pages

L'Hirondelle de rivage niche de manière coloniale dans les bancs de sable exposés et autres pentes dans la majeure partie du Canada, et hiverne du sud du Mexique à une grande partie de l'Amérique du Sud. Il y a environ 2,4 millions d'individus au Canada, ce qui représente 8 % de la population mondiale et implique un faible degré de responsabilité canadienne. En outre, 1,2 million d'individus se reproduisent en Alaska, ce qui porte la proportion de la population mondiale à 12 %.
L'Hirondelle de rivage est désignée comme menacée par le Comité sur la situation des espèces en péril au Canada en raison d'une baisse rapide au début des années 2000 ([réf:1015]), et la population canadienne a chuté de 95 % depuis 1970 d'après le Relevé des oiseaux nicheurs. La confiance dans l'état est très élevée car les enquêtes couvrent bien la population, les tendances sont d'une grande précision et l'ampleur du changement ne laisse aucun doute quant à une diminution importante. La population nationale d'Hirondelle de rivage est en dessous de son objectif.





Le meilleur suivi de la population canadienne d'Hirondelle de rivage est le Relevé des oiseaux nicheurs, qui échantillonne une grande partie de l'aire de nidification et offre une précision élevée, mais qui ne permet pas toujours de détecter de façon optimale les espèces coloniales. La tendance nationale montre un déclin marqué du début des années 1970 à la fin des années 1990, qui s'est heureusement ralenti pour se stabiliser à un niveau 90 % inférieur à celui de 1970. Toutes les régions du Canada affichent des baisses d'au moins 80 %, à l'exception du sud des Prairies. Dans cette région, on observe une baisse de plus de 50 % dans les années 1970, puis une tendance stable au cours des trois décennies suivantes, et enfin une hausse depuis 2010 pour retrouver l'échelle de population du milieu des années 1970.
L'objectif pour la population d'Hirondelle de rivage est d'augmenter jusqu'à retrouver son niveau du début des années 1970, évalué d'après le Relevé des oiseaux nicheurs. Les tendances montrent que l'Hirondelle de rivage est bien en dessous de son objectif, bien que sa population ait connu une hausse au cours de la dernière décennie. Toutefois, en raison de la gravité de la baisse de population depuis le début des années 1970, il n'est pas réaliste de penser que l'objectif sera atteint d'ici à 2050. Sur la base de l'analyse de la perte historique de population et des taux de croissance potentiels, l'objectif provisoire est d'atteindre 25 % de l'objectif d'ici à 2050. La réalisation de cet objectif et à terme de l'objectif national nécessitera des mesures de conservation ambitieuses et à long terme. Cet objectif est conforme au programme de rétablissement de l'Hirondelle de rivage en vertu de la Loi sur les espèces en péril, qui prévoit de réduire le taux de baisse et de faire en sorte que l'indice de population d'ici 2033 soit au moins égal à 80 % de son niveau de 2021, puis de maintenir au moins une tendance stable d'ici 2053, avec un indice de population d'au moins 90 % de son niveau de 2021 (ECCC, 2022).
Désignation | Région géographique | Statut | CITATION |
---|---|---|---|
COSEPAC | Canada | Menacée | |
UICN | Global | Préoccupation mineure | |
Loi sur les espèces en péril | Canada | Espèce menacée | |
Partenaires d’envol | Hémisphère occidental | Oiseaux communs connaissant un déclin marqué | |
Espèces sauvages | Canada | Apparemment en sécurité |
- COSEPAC. 2013. Évaluation et Rapport de situation du COSEPAC sur L’Hirondelle de rivage (Riparia riparia) au Canada. Comité sur la situation des espèces en péril au Canada. Ottawa. ix + 59 p. https://faune-especes.canada.ca/registre-especes-peril/document/default_f.cfm?documentID=985.
- Environnement et Changement climatique Canada (ECCC). 2022g. Programme de rétablissement de l’Hirondelle de rivage (Riparia riparia) au Canada. Série de Programmes de rétablissement de la Loi sur les espèces en péril. Environnement et Changement climatique Canada, Ottawa. ix + 141 p. https://wildlife-species.az.ec.gc.ca/species-risk-registry/virtual_sara/files//plans/rs-HirondelleRivageBankSwallow-v00-2022Avr-Fra.pdf.


En observant l'acrobatique Hirondelle de rivage en vol, on ne devinerait jamais qu'il s'agit d'un spécialiste du creusement de terriers. Les mâles utilisent leurs petites pattes et leur bec pour creuser des terriers dans les bancs de sable verticaux dans lesquels les femelles construisent leur nid. Dans les régions où l'habitat de nidification est favorable, certaines colonies peuvent compter des milliers d'individus.
L'Hirondelle de rivage est observée d'avril à septembre au Canada, car elle migre vers le sud en dehors de la période de reproduction.
La période de nidification commence entre la mi-mai et le début juin et se termine entre la fin juillet et le début août, selon la région. Avant ou après cette période, la probabilité de présence d'un nid actif est plus faible.





