Le Courlis corlieu se distingue par son bec très recourbé typique de la famille des courlis. C'est l'outil idéal pour sonder profondément la boue molle ou le sable à la recherche de crabes et d'autres invertébrés.
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La population canadienne de Courlis corlieu se reproduit dans le nord du Yukon et des Territoires-du-Nord-Ouest, ainsi que le long de la partie occidentale de la Baie d'Hudson, et passe l'hiver le long des deux côtes, des États-Unis jusqu'au sud de l'Amérique du Sud. Les nicheurs canadiens sont peut-être plus susceptibles d'hiverner le long de l'Atlantique. Pendant la migration, les Courlis corlieu s'arrêtent principalement sur des sites côtiers, mais certains individus utilisent également des sites à l'intérieur des terres du continent. La taille de la population canadienne est mal connue, mais elle est estimée à environ 70 000 individus, ce qui représente 8 % de la population mondiale et implique une faible responsabilité canadienne. Cependant, environ 100 000 autres individus se reproduisent en Alaska et migrent à travers le Canada, ce qui augmente la proportion globale à 20 % et représente un niveau de responsabilité jugé modéré. La population canadienne a connu une diminution importante depuis 1970, bien que la confiance dans l'évaluation de cette tendance soit faible puisque les efforts de surveillance de la migration n'échantillonnent qu'une petite proportion de la population. La population nationale de Courlis corlieu est en dessous de son objectif de population.
La meilleure source d'information sur le Courlis corlieu est la surveillance de la migration par le Programme de surveillance régionale et internationale de la migration des oiseaux de rivage (PRISM). Bien que la précision des estimations du PRISM soit jugée élevée, elle ne repose que sur une petite partie de la population, de sorte que la fiabilité de ses conclusions est considérée comme faible. Les indicateurs PRISM indiquent un déclin important depuis le début des années 1970, avec les baisses les plus marquées à la fin des années 1980 et dans les années 2000. La population est actuellement 78% inférieure à ce qu'elle était dans les années 1970. Les évaluations futures seront améliorées lorsque les nouveaux résultats du Programme de surveillance régionale et internationale des oiseaux de rivage dans l’Arctique (Arctique PRISM) seront disponibles.
L'objectif pour la population du Courlis corlieu est d'augmenter jusqu'au niveau qu'elle avait au début des années 1980, selon les chiffres du Programme de surveillance régionale et internationale de la migration des oiseaux de rivage (PRISM). Les données sur les tendances montrent que le Courlis corlieu est bien en dessous de son objectif et que la baisse de sa population se poursuit. La tendance devra se stabiliser avant que la population puisse commencer à se redresser, et il n'est pas réaliste que l'objectif soit atteint d'ici 2050. Sur la base de l'analyse de la perte historique de population et des taux de croissance potentiels, l'objectif provisoire est d'atteindre 30 % de l'objectif d'ici cette année-là. La réalisation de cet objectif et à terme de l'objectif national pour cette espèce, nécessitera des mesures de conservation ambitieuses et durables.
Désignation | Région géographique | Statut | CITATION |
---|---|---|---|
Espèces sauvages | Canada | Apparemment en sécurité | |
UICN | Global | Préoccupation mineure | |
Partenaires d’envol | Hémisphère occidental | Liste de surveillance – orange |
Le Courlis corlieu se distingue par son bec très recourbé typique de la famille des courlis. C'est l'outil idéal pour sonder profondément la boue molle ou le sable à la recherche de crabes et d'autres invertébrés.
Le Courlis corlieu est principalement observé entre avril et octobre au Canada. Il migre vers le sud en dehors de la période de reproduction, mais il existe quelques observations éparses en hiver.
La période de nidification commence entre la fin mai et le début juin et se termine entre la mi-juillet et la fin juillet, selon la région. Avant ou après cette période, la probabilité de présence d'un nid actif est plus faible.