Le Faucon pèlerin est le champion de vitesse du monde de la faune sauvage : il chasse d'autres oiseaux comme les pigeons et les canards en effectuant des plongeons spectaculaires à grande hauteur, au cours desquels il peut atteindre des vitesses incroyablement proches de 400 km/h. Citoyen urbain à ses heures, le Faucon pèlerin s'est installé dans les villes où les corniches des gratte-ciels ont remplacé les falaises sur lesquelles il niche dans des zones plus naturelles.


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Le Faucon pèlerin vit dans le monde entier, aussi bien sur des falaises naturelles que dans les centres urbains où il niche et se perche sur des gratte-ciels, des ponts et d'autres points d'observation élevés. Deux groupes sont reconnus au Canada : la sous-espèce de Peale (F. p. pealei) sur la côte Pacifique et la sous-espèce de l'Arctique/l'Est du Canada (F. p. anatum/tundrius) dans le reste du pays. Le Comité sur la situation des espèces en péril au Canada classe la sous-espèce de Peale dans la catégorie préoccupante. La sous-espèce de l'Arctique/de l'Est, autrefois inscrites séparément comme menacée et En voie de disparition respectivement, ont été désignées conjointement comme pas à risque en 2017.
La population de la sous-espèce de Peale est estimée entre 250 et 1000 individus. Des enquêtes ciblées suggèrent qu'elle est restée relativement stable, bien que probablement encore en dessous des niveaux du début du 20ème siècle, et la confiance n'est que moyenne étant donné les limitations de la couverture. La population nicheuse canadienne de la sous-espèce de l'Arctique/de l'Est s'élève à environ 35 000 individus, et jusqu'à 18 000 autres pourraient traverser le Canada en provenance de l'Alaska lors de leur migration. Au total, cela représente environ 15 % de la population mondiale et une échelle de population faible pour le Canada. La partie méridionale de la population du Haut-Arctique a fait l'objet d'un suivi approfondi et l'on est très confiant quant à l'augmentation importante des effectifs depuis 1970. Les données concernant la partie nord de l'aire de reproduction sont plus limitées, mais les données du Recensement des oiseaux de Noël pour l'Amérique du Nord reflètent la population en général et montrent une augmentation importante. La confiance dans ce statut est élevée, étant donné la précision de la tendance et l'ampleur du changement. La sous-espèce de l'Arctique/de l'Est sont dans les limites de leur objectif, tandis que la sous-espèce Peale se situe en dessous de son objectif.







Le Recensement des oiseaux de Noël offre une couverture moyenne de l'aire de répartition hivernale du Faucon pèlerin et indique une hausse de 374 % depuis le début des années 1970. Des enquêtes ciblées sur les nids ont également été menées à travers le Canada de 1970 à 2015, et la population du sud de la sous-espèce de L'Arctique/de L'Est a montré une augmentation remarquable, passant d'un seul site de nidification en 1970 à 296 en 2010 ([réf:1513]). L'augmentation de la population du nord de la sous-espèce de L'Arctique/de L'Est a été plus modérée, passant de 30 sites de nidification dans la zone d'étude en 1970 à 401 en 2010 ([réf:1513]). La sous-espèce de Peale est passée de 62 sites en 1970 à 119 en 2015 ([réf:2753]). En dépit de sa couverture limitée, le Relevé des oiseaux nicheurs montre un signal similaire, avec une augmentation nationale de plus de 1800% depuis 1970, et une augmentation de plus de 2000% le long de la côte Pacifique.
Le Plan de gestion du Faucon pèlerin de la sous-espèce de Peale en vertu de la Loi sur les espèces en péril vise à augmenter les niveaux de population du début du 20e siècle. Bien qu'un objectif spécifique et mesurable n'ait pas été défini, la population demeure vraisemblablement en dessous de son objectif ([réf:2753]).
Pour la sous-espèce de l'Arctique/de l'Est du Faucon pèlerin, l'objectif est de rester au niveau ou au-dessus de sa population récente, basée sur le Recensement des oiseaux de Noël. Les données sur les tendances montrent que cette population se situe actuellement dans les limites de son objectif.
Désignation | Région géographique | Statut | CITATION | Sous-population |
---|---|---|---|---|
COSEPAC | Canada | Non en péril | Peregrine Falcon anatum/tundrius | |
COSEPAC | Canada | Préoccupante | Peregrine Falcon pealei subspecies | |
UICN | Global | Préoccupation mineure | ||
Loi sur les espèces en péril | Canada | Espèce préoccupante | Peregrine Falcon pealei subspecies | |
Espèces sauvages | Canada | Apparemment en sécurité |
- Environnement et Changement climatique Canada (ECCC). 2017e. Plan de gestion du Faucon pèlerin de la sous-espèce pealei (Falco peregrinus pealei) au Canada. Série de Plans de gestion de la Loi sur les espèces en péril. Environnement et Changement climatique Canada, Ottawa. 2 parties, 4 p. + 38 p. https://faune-especes.canada.ca/registre-especes-peril/document/default_f.cfm?documentID=3149.
- Environnement et Changement climatique Canada (ECCC). 2017b. Plan de gestion du Faucon pèlerin anatum/tundrius (Falco peregrinus anatum/tundrius) au Canada. Série de Plans de gestion de la Loi sur les espèces en péril. Environnement et Changement climatique Canada, Ottawa. iv + 29 p. https://faune-especes.canada.ca/registre-especes-peril/document/default_f.cfm?documentID=2741.


Le Faucon pèlerin est le champion de vitesse du monde de la faune sauvage : il chasse d'autres oiseaux comme les pigeons et les canards en effectuant des plongeons spectaculaires à grande hauteur, au cours desquels il peut atteindre des vitesses incroyablement proches de 400 km/h. Citoyen urbain à ses heures, le Faucon pèlerin s'est installé dans les villes où les corniches des gratte-ciels ont remplacé les falaises sur lesquelles il niche dans des zones plus naturelles.
Le Faucon pèlerin est observé presque uniformément au courant de l'année, avec un léger pic à l'automne correspondant peut-être à la dispersion et à la migration des jeunes oiseaux.
La période de nidification commence entre le début mars et la mi-mai et se termine entre le début août et la fin août, selon la région. Avant ou après cette période, la probabilité de présence d'un nid actif est plus faible.





